La saga d’Arturo Bandini : Bandini (1), John Fante.

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Aujourd’hui, je vous retrouve pour vous parler de Bandini, le tome 1 du cycle autobiographique Quatuor Bandini de John Fante. Cette lecture m’a été conseillée par un collègue de travail, qui en a beaucoup fait l’éloge, je me suis donc laissée tentée ; et c’est sans regret !

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Note : 4 sur 5.

L’homme doit agir; à la longue, l’inaction devient monotone.

TITRE : Bandini.

AUTEUR : John Fante

ÉDITÉ PAR : 10/18 Editions

NOMBRE DE PAGES : 272 pages

DATE DE PARUTION : 1938

GENRE : Littérature contemporaine, récit autobiographique.

PRIX : 7,10 € (poche) / 8,99€ (e-book)

RÉSUMÉ : Bon et méchant, généreux et voleur, Arturo Bandini détruit d’une main ce qu’il construit de l’autre. Dans son roman de jeunesse devenu culte, Fante a versé toutes les frustrations de l’enfance. Et à l’instar de son père maçon, impuissant devant la rudesse de l’hiver qui l’empêche de travailler, le jeune Bandini assiste résigné à l’implosion du couple parental. Rebelle et passionné, Arturo est l’élément moteur du récit. Un garnement qui porte sur ses parents un regard à la fois tendre et sans pitié. Il est d’une certaine manière le double de Fante, qui le suivra jusqu’à sa mort.
La grande force du roman réside dans son caractère quasi autobiographique et une écriture à la fois limpide, drôle et rageuse.

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Dieu est un chien.

Le roman nous plonge au cœur de l’hiver dans l’Amérique des années trente. Là-bas, la saison rude et froide empêche Svevo Bandini, le père de famille, maçon italien immigré, de trouver du travail, et de payer les factures. A la maison, Maria, la femme de Svevo et mère de leurs trois fils, épouse amoureuse et lascive, prie pour la protection de sa famille. Sur ses parents, Arturo porte un regard en demi-teinte, les aimant et les haïssant à la fois.

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La dimension autobiographique du roman est évidemment le point fort et intéressant de l’intrigue, il est toujours intéressant de se plonger dans des lectures inspirées de faits réels, souvent riches en détails et en complexité. L’histoire est profonde, l’écriture est prenante et légère, facile à lire.

Noël. Arturo détestait cette période, car il pouvait oublier sa pauvreté si les autres ne la lui rappelaient pas…

Arturo Bandini, double de Fante, est le moteur principal de l’histoire. Ce personnage est écrit tout en dualité ; ni bon ni mauvais, ni pieu ni impie, ni héros, ni anti-héros. Arturo n’est qu’un adolescent, avec ses démons et ses moments, ce qui fait de lui un personnage tout à fait humain et authentique, aux émotions affirmées. Fils d’immigré italien, le caractère et l’attitude rageuse d’Arturo témoigne de sa haine envers la pauvreté, et de son déchirement entre le désir de s’intégrer à la vie américaine, et celui de suivre les traces de ses parents.

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Il aimait sa mère, mais il la détestait.

Le roman est avant tout le récit d’une famille qui se construit, se cherche, se détruit. C’est l’histoire de Svevo et de Maria, dont le couple est affaibli par l’hiver, de la haine de la pauvreté, de refus d’être des marginaux. Le roman possède peu d’actions, quelques répétitions, mais donne définitivement envie de connaître la suite des aventures de Bandini.

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Sa petite amis s’appelait Rosa, mais elle le détestait. Enfant de chœur, il était un vrai diable et haïssait les enfants de chœur. Il voulait être bon garçon, mais il redoutait d’être bon garçon, car il craignait que ses amis ne le traitent de bon garçon.

Un premier tome prenant et agréable à lire, comique et dramatique à la fois, personnage complexe d’Arturo Bandini, pas vraiment attachant mais qui ne nous laisse pas vraiment indifférent. Un récit autobiographique dense qui nous plonge au cœur des années trente en Amérique et nous donne envie de découvrir la suite.

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