La Reine Sans Royaume, Holly Black.

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Le monde et les fans l’ont attendu avec impatience pendant des mois ; et les quelques jours d’attente pour moi entre le tome 2 et la sortie du tome 3 ont été une torture…

Après Le Prince Cruel et Le Roi Maléfique, je vous parle aujourd’hui du tome final de la saga : La Reine Sans Royaume

Si vous saviez à quelle vitesse je l’ai lu et combien j’avais hâte de vous partager mes impressions… C’est parti !

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Note : 3.5 sur 5.

Les mortels sont fragiles.
– Pas toi, objecte-t-il d’un ton où semble pointer le regret. Toi, tu ne te brises jamais.

TITRE : La Reine Sans Royaume

AUTEUR : Holly Black

EDITE PAR : Rageot

NOMBRE DE PAGES : 448 pages

DATE DE PARUTION : 23/03/2022

GENRE : Fantasy

PRIX : 19€ (broché) / 7,49€ (numérique)

RESUME : Le pouvoir est plus facile à conquérir qu’à conserver, Jude l’a appris à ses dépens. Après être devenue reine de Terrafæ, elle a été brutalement exilée dans le monde des mortels par le roi maléfique Cardan. Reine sans royaume, elle attend son heure. Quand sa sœur jumelle vient lui demander de l’aide, Jude saisit l’opportunité de regagner Terrafæ même si elle doit affronter Cardan, qu’elle aime malgré sa trahison. Mais à son retour, elle découvre que le trône est menacé et elle se retrouve au cœur d’une sanglante lutte de pouvoir. Alliés, ennemis, elle devra faire des choix et, quand une puissante malédiction se réveille, choisir entre son ambition et son humanité…

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Comment vous expliquer mes sentiments plus qu’ambigus envers cette lecture ?

Je suppose que ce n’est pas facile d’avoir confiance en moi. Cependant, laisse-moi te dire une chose : moi, j’ai confiance en toi.

Alors que j’ai eu deux coups de cœur sur les tomes précédents, malgré de minuscules bémols pour moi, ce n’est pas le cas ici. Je ne donne qu’un 3,5/5 au roman.
Parce que pour être honnête, je suis un peu mitigée sur ce tome.

Voire même, un peu déçue ; c’est le risque avec les sagas, quand les tomes précédents ont suscité autant de plaisir et de coups de cœur, il devient beaucoup plus facile de décevoir, et ce malgré de bons éléments. J’ai eu beau apprécié ce dernier tome, je ne peux pas dire que je ne m’attendais pas à mieux pour le final. 

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Un instant, nous nous regardons avec des yeux ronds. Je suis stupéfaite qu’il m’ait protégée. ll semble l’être autant que moi.

Sur énormément de points, la Reine Sans Royaume reste à la hauteur de ses prédécesseurs. L’intrigue est toujours aussi surprenante et étonnante. Même s’il y a un peu moins de suspens sur là où veut nous emmener l’auteure puisqu’il s’agit du roman final, impossible de deviner comment l’histoire allait se finir, par où nous allions faire un détour. Je suis allée de surprises en surprises, de rebondissements en rebondissements. Happy ending, bad ending ? J’ai douté jusqu’à la fin.

L’univers est toujours aussi bien travaillé. Même si la Reine Sans Royaume est le tome final, nous rencontrons de nouveaux personnages, retrouvons les anciens dont nous découvrons parfois une autre facette, un autre visage. La relation de Jude avec ses sœurs et Madoc est plus que jamais bousculée, mise à rude épreuve. Le père contre la fille. Ni l’un ni l’autre ne veut lâcher-prise. Au-delà de leurs ambitions, j’ai aimé le fait que leur relation familiale, complexe, soit encore une fois explorée, mise en jeu dans l’intrigue. Alors que Jude revient à Terrafae et auprès de Cardan, son statut évolue encore une fois.

Comment les êtres comme nous s’y prennent-ils pour ôter leur armure ?

Mais le gros point fort de ce tome, à mes yeux, c’est la relation entre Jude et Cardan. Ils m’ont de nouveau régalé, j’ai encore vibré avec eux. La tension monte encore d’un cran, leur dynamique change de nouveau. Jude n’est plus la simple mortelle du tome 1, ni la sénéchale du tome 2 ; elle règne aux côtés de Cardan. Même chose pour ce dernier ; plus les pages se tournent, plus il s’approprie le rôle de Grand Roi de Terrafae ; il n’a presque plus rien du prince cruel qu’il était autrefois. La tension dramatique et romantique entre Jude et Cardan nous tient vraiment en haleine tout au long du roman et est mille fois plus développée que dans les tomes précédents, et c’est génial. Leur relation évolue encore, leur dynamique est en constante évolution et ne s’enlise jamais. Jude et Cardan nous surprennent encore. Confrontée à son ambition et son humanité, Jude ne peut plus reculer, ne peut plus fuir. Cardan, lui, finit par prendre enfin son destin en main, et assumer son rôle. Trop tard ?

Certaines prophéties se réalisent précisément à cause des actions mises en place pour les éviter.

Vraiment, c’est un énorme coup de cœur pour leur relation et ces deux personnages. J’adore autant Jude que Cardan, leurs failles et la part d’ombre en eux ; ils ont vraiment su me transporter.

Vous le voyez : j’ai adoré lire ce dernier tome. Mais est-ce que je ne l’ai pas dévoré uniquement parce que j’aimais déjà les personnages, parce que j’avais envie d’enfin savoir ce qui allait se passer entre Jude et Cardan, plutôt que par emballement pour l’intrigue de ce troisième tome en lui-même ? Je pense que c’est le cas. Jude et Cardan sont vraiment LE moteur de ce final.

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Mais. Il y a un mais. Je l’ai dit plus haut, je suis beaucoup moins dithyrambique sur ce tome 3 que sur les précédents, où je n’avais pas vraiment relevé de défauts.

Que je t’arrête ? D’accord. Si tu deviens un vrai crétin et que tu représentes une menace pour Domelfe, je te couperai la tête sans hésiter.

Contrairement aux tomes précédents, où la relation de Jude et Cardan manquait à mon sens de développement ou plutôt, de passages de lecture, ce n’est pas le cas dans ce tome 3 où leur relation est beaucoup plus exploitée. En revanche, cela s’est fait au détriment de pas mal de choses.

J’ai dévoré le roman ; mais pour être honnête, je l’ai trouvé un peu long au démarrage. Il se passe peu de choses sur beaucoup de pages avant que Jude ne rejoigne enfin Terrafae ; et lorsque c’est le cas, il nous faut encore – trop – attendre avant qu’il y ait vraiment le lancement de cette intrigue. Pour le coup, ce troisième tome perd en dynamisme et en fluidité. Nous sommes dans le tome final, l’univers est bien implanté, il n’y a donc même pas cette explication-là pour justifier de démarrage long. 

Tu ne sais pas depuis combien de temps je rêve d’entendre ces mots, réplique-t-il.Tu ne veux pas que je meure.

Je vous ai dit que l’intrigue restait surprenante, et c’est vrai. Mais malgré les surprises et les rebondissements, je n’ai pas retrouvé la même frénésie que dans les deux premiers tomes. La tension dramatique était bien au rendez-vous, mais après le long démarrage, j’ai trouvé que tout s’enchaînait un peu trop vite ; et au final, l’intrigue est moins dense que les autres, il se passe beaucoup moins de choses.

Tu m’as terrassé, souffle-t-il.

Ma plus grande déception, en réalité, c’est la fin – qui m’a laissé sur la mienne. Les dernières pages, l’épilogue, la conclusion, est presque bâclée pour moi, tant il manque de sentiments. Je ne sais pas à quoi je m’attendais, mais à en tout cas à autre chose, à un épilogue plus satisfaisant entre Jude et Cardan.

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C’est la fin pour la saga du Peuple de l’Air !

Je suis triste de quitter Jude, Cardan et Terrafae. Je me suis beaucoup attachée à ces personnages, à cet univers. L’écriture d’Holly Black est vibrante, sur trois livres, j’ai eu deux gros coups de cœur.

Je sais comment planter un couteau dans ma paume. Je sais comment haïr et me faire haïr. Je sais aussi comment triompher, du moment que je suis prête à sacrifier tout ce qu’il y a de bon en moi.

Forcément, la barre était placée plus haute pour La Reine Sans Royaume et son dénouement final ; c’est peut-être ce qui l’a desservie. Même si j’ai adoré l’histoire, c’est avant tout parce que j’étais très attachée à l’univers, à Jude et à Cardan, et la magie de Terrafae, toujours aussi présente, aussi surprenante. Car, pour être honnête, il ne se passe malheureusement pas grand-chose dans cette intrigue en dehors de la relation entre nos deux héros, et ce, malgré les rebondissements. Il m’a manqué de l’action, du dynamisme, et de la tension. Il manquait ce petit quelque chose qui m’a rendue accro aux tomes précédents – surtout Le Roi Maléfique qui été pour moi le meilleur des trois romans. Dans la même lignée, La Reine Sans Royaume est le moins bon à mes yeux : il est en tout cas celui que j’ai le moins aimé. La fin m’a un peu déçue : j’aurais voulu quitter Terrafae sur une note plus satisfaisante !

Tout chez moi est un plaisir pour les yeux, se vante-t-il.

En dépit de cette petite déception, je suis tellement heureuse d’avoir découvert cette saga. Je ne pensais pas autant aimé, autant accroché. Elle va me rester longtemps en mémoire, je suis en total crush sur Jude et Cardan, deux héros avec lesquels j’ai totalement accroché. Je la relirais sans doute un jour ! J’ai déjà hâte 🙂

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