
Je vous retrouve pour un nouveau Service de Presse, une fois de plus déniché sur la plateforme SimplementPro. Si vous avez consulté mes précédentes critiques, vous devez sans doute savoir qu’il est difficile de me satisfaire, surtout quand l’auteur est auto-édité. Eh bien ici, vous risquez d’être surpris, parce que j’ai littéralement adoré !! Je ne regrette pas du tout ce service de presse qui m’a été proposé ; l’histoire est émouvante, les personnages attachants et la fin plus qu’inattendue !
Pour la petite histoire, il s’agit du premier tome de la saga Méandres, qui se compose aujourd’hui de deux volumes : Le Lien et Asanawa. Avec la forte impression que m’a fait le tome 1, je ne vous cache pas que j’ai très envie de lire la suite !
Croyez-moi, vous ne serez pas déçus ; avant de vous en dire plus, voici les caractéristiques de bases !


TITRE : Méandres (1) : Le Lien.
AUTEUR : Céline E. Nicolas
ÉDITÉ PAR : Autoédition
NOMBRE DE PAGES : 252 pages
DATE DE PARUTION : 06 Décembre 2019
GENRE : Romance, Érotisme
RÉSUMÉ : Jusqu’à ce que le destin les fasse se rencontrer, Merryl et Irvin menaient la vie dont ils pensaient avoir toujours rêvé. Passionnés, amoureux de la nature et de liberté, ils vont être désarçonnés par des événements imprévus et devront affronter leurs peurs. Ils imaginaient leurs destins comme un long fleuve tranquille, mais vont découvrir que rien ne se passe jamais tout à fait comme prévu.
Leur histoire naissante est jalonnée d’obstacles, parviendront-ils à les surmonter ?

Comme le laisse deviner le résumé ainsi que le titre, nous suivons l’histoire d’amour qui lie Merryl à Irvin et celle-ci est loin d’être aussi douce que l’eau de la rivière ! Merry et Irvin devront faire face à la mesquinerie et la jalousie d’Erwan et de Sandy… dont les conséquences risquent d’être plus terribles que ce qu’ils avaient imaginé !
Ce roman m’a bouleversé : je l’ai lu d’une traite. Une fois que vous le commencez, vous ne le lâchez plus, trop pressé de connaître l’enchaînement des événements, impatient de vous enfoncer de plus en plus loin dans les méandres de la relation de Merryl et Irvin.
Les personnages sont attachants et profonds, l’intrigue bien ficelée : l’auteur a réussi à éviter les clichés réguliers de la New Romance pour créer un univers propre à son histoire, entraînant. Pour autant, je pense tout de même qu’il y a quelques petits points à améliorer pour rendre le roman encore plus addictif qu’il ne l’est déjà, mais ces « moins » sont vite balayés par une fin qui saura vous tirer les larmes des yeux !

C’est une telle évidence qu’il est encore difficile d’imaginer pourquoi Merryl, jeune cavalière amatrice, et Irvin, résident sur une péniche, ne sont pas déjà trouvés dès le début du roman. Leur rencontre inattendue va les projeter dans une romance passionnée, tendre, immédiate ; c’est le coup de foudre au premier regard, au premier contact. Les mots de Céline E. Nicolas nous transportent et nous font ressentir la force de ce moment, celui où leur destin se lie pour toujours et à jamais. Quelques citations pour vous montrer le talent de l’auteure :
J’ai l’impression qu’elle peut voir en moi et que ses grandes prunelles vertes pailletées de brun sont en train de lire directement dans mon cœur.
Nos âmes se reconnaissent comme si elle s’étaient déjà connues dans une autre vie.
Un délicieux sourire illumine son visage et je sais que je suis perdu, mon cœur lui appartient déjà.
Merryl et Irvin sont tous deux des amoureux de la nature, et les circonstances les projettent rapidement dans les bras l’un de l’autre. Alors que Merryl sort d’une relation qui ne lui a apporté que de l’humiliation quotidienne avec Erwan, professeur du centre équestre où son cheval séjourne, Irvin, lui, n’envisage pas d’abandonner sa liberté pour une femme, beaucoup trop épris de Maria, sa péniche qui lui offre chaque jour des voyages réconfortants. Cependant, dès que leur route se croise, ils ne se lâchent plus d’une semelle.
J’ai particulièrement apprécié certains des thèmes, dont celui de la nature, qui est récurrent tout au long de l’histoire. L’histoire se consolide autour de cet amour de la nature, et de celui des plaisirs simples qu’elle peut apporter — à certains moments, les sentiments explorés par les deux héros en devenaient presque mystiques. C’était très agréable que de lire une histoire qui ne tourne pas exclusivement autour de la relation ; cela donne une impression de profondeur.
En conséquence, il est très facile de s’attacher aux personnages ; Merryl et Irvin sont deux êtres tendres, doux, qui n’aspirent qu’au bonheur et qu’à vivre en harmonie l’un avec l’autre. Les vilains tours répétés de Stacy et Erwan leur compliquent la tâche et il est impossible de ne pas ressentir une once de compassion pour nos héros. Nos personnages principaux sont également entourés de Hannah, Mélanie et Baptiste, leurs amis, qui malgré leur « faible » évocation dans le roman réussissent à se tailler une place importante dans nos cœurs : pétillante, drôle et sarcastique, leur présence est très réconfortante quand le destin décide d’intervenir dans l’histoire de Merryl et Irvin. L’histoire offre de jolis moments comiques qui vous arracherons pas mal de rire !
A quoi reconnaît-on de vraies amies ? Ce sont celles qui vous apportent des cochonneries à manger quand ça ne va pas et vous passent leurs codes d’accès à Netflix !
J’étais avec Irvin, il me montrait son pénis. NON SA PÉNICHE !!!
Je pense que cette épreuve peut être ajoutée à l’émission Fort Boyard, ça s’appellerait « Le taboulé infernal ».
La fin, enfin. Que dire de la fin ! Aussi inattendue que bouleversante, elle fera couler vos larmes et vous faire ressentir toute une gamme d’émotions que vous n’auriez jamais pensé ressentir dans un tel roman. C’est une fin intelligente, juste, cohérente malgré la dimension pathétique (de pathos = souffrance, affects, douleur, passion), elle est comme le bouquet final d’un feu d’artifice : éblouissante !

Cependant, certaines zones d’ombres demeurent au tableau. En effet, si vous vous attendez à une banale romance, que nenni ! Un côté fantastique, jalonné par les croyances bretonnes, s’y glisse à l’intérieur… Si l’auteur nous fait découvrir une partie de la culture bretonne, ce qui est très appréciable, la dimension surnaturelle apparaît un peu tard dans le roman pour moi. Évoquée très brièvement au début, nous n’en entendons plus parler jusqu’aux trois derniers quarts de l’histoire, et cela donne l’impression que l’auteure a changé d’avis en cours de route. Ce n’est certes pas le cas, mais peut-être que l’héritage paranormal que porte Merryl et qu’elle refuse devrait apparaître un peu plus tôt ou être désigné à de plus nombreuses reprises pour gommer ce sentiment de hasard.
Deuxième remarque, les événements peuvent donner la sensation de s’enchaîner vite, trop vite. Si la fin justifie cette sensation et la rend d’autant plus claire, il est possible de s’étonner de la rapidité avec laquelle la relation entre Irvin et Merryl bascule dans le sérieux. Mais que dire… n’est-ce pas l’une des plus belles conséquences d’un coup de foudre de se hâter de vivre ?

Ce premier tome de la saga Méandres a réussi à me convaincre. Addictif, attachant et bouleversant, les émotions fortes étaient au rendez-vous et ont su me faire pleurer et me languir de découvrir la suite des aventures de la petite troupe. C’est une très belle découverte, avec beaucoup d’amour, d’amitié et de rire : un joli voyage sur l’eau… mais attention au naufrage !
J’espère pouvoir vous faire la critique du tome 2 rapidement. Le Lien m’a conquise et je vous le recommande fortement si vous voulez une romance qui sort des sentiers battus et qui vous transporte : n’hésitez pas à vous le procurer ici !
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