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La Passeuse de Mots (1), Alric et Jennifer Twice

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J’espère que vous allez bien !

Avant de démarrer cette toute première critique de l’année, je vous souhaite une bonne année, ainsi que mes meilleurs vœux ! J’espère que 2023 sera pour vous l’occasion de vous épanouir, de vous dépasser, et d’accomplir vos rêves !

De mon côté, je reviens en force sur le blog avant cette toute première critique qui concerne, comme vous l’avez lu dans le titre, le premier tome de la saga de la Passeuse de Mots !

A l’origine, c’est une saga que je devais commencer en lecture commune, mais qui, au vu des nombreux abandons des autres participants, s’est transformée en une lecture solitaire, qui m’a un peu effrayée au début, mais que je suis immensément ravie d’avoir lu jusqu’au bout. La Passeuse de Mots et les réactions qu’elle suscite – soit très bonnes, soit très mauvaises, me rappellent le phénomène de la Passe- Miroir et les divergences d’avis qui existaient entre les différents lecteurs.

Et, comme la Passe-Miroir, que j’ai adoré, j’ai également succombé au charme de la Passeuse de Mots ; difficilement d’abord, avant d’avoir un vrai coup de cœur à retardement malgré tous les défauts qu’il possède.

Je vous en dis plus tout de suite !

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Le ciel montre enfin sa plus belle tiare au roi de l’obscurité.

Note : 4 sur 5.

TITRE : La Passeuse de Mots, T1

AUTEURS : Alric et Jennifer Twice

ÉDITÉ PAR : Hachette Romans

NOMBRE DE PAGES : 736 pages

DATE DE PARUTION ORIGINALE : 31 Mars 2021

GENRE : Fantasy Young Adult

PRIX : 20 € (broché)

RÉSUMÉ : Dans le royaume de Hélios, les mots ont un pouvoir. Celui de créer, d’équilibrer, puis de détruire le monde. Lorsqu’on les prononce, aucun retour en arrière n’est possible.

Arya, une jeune fille de la capitale, est passionnée de livres. Elle en dévore chaque mot. Mais elle est loin de se douter qu’elle est la clé pour sauver son royaume, le seul qui ait restreint l’utilisation de la magie grâce à un traité. Un traité qui ne plaît pas aux rebelles, prêts à tout pour l’éradiquer.

À l’aube des changements qui s’annoncent, les Mots se réveillent pour établir l’ordre dans le chaos, la vérité dans l’illusion.
Ils attendent leur Appel. Celui de la Passeuse de Mots.

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INTRIGUE

L’horizon n’est pas la limite de la mer, mais celle de nos yeux.

Au royaume d’Hélios, la magie est soumise à une traité qui empêche son utilisation. Chaque année, le pouvoir du traité doit être renouvelé pour que celui-ci ne disparaisse pas. Le jour de la signature, pourtant, rien ne se passe comme prévu, et le royaume sombre sous la menace. Au même instant, une femme mystérieuse rend visite à Arya, et lui révèle la destinée qui est la sienne ; celle de la Passeuse de Mots.

Chacun d’eux recèle en effet d’une forme de magie qui leur est propre ; ils peuvent se matérialiser sous bien des aspects, possèdent leur propre personnalité, et sont liés à Arya tout en vivant en dehors d’elle. C’est à la jeune fille de les retrouver et de les exploiter, afin de conserver le fragile équilibre du monde. L’ensemble de l’intrigue tourne donc autour d’Arya et de la découverte de son pouvoir de Passeuse de Mots : alors que le royaume est en perdition, la jeune fille se lance dans une véritable quête de Mots, à la recherche des fragments de son pouvoir à travers tout le pays. Un pouvoir terrible et magnifique, capable de réparer comme d’anéantir ; tout dépendra des choix d’Arya.

Je sais que l’esprit est le seul enfer d’où il est impossible de s’échapper

L’intrigue, sans être totalement novatrice, est tout de même suffisamment originale pour piquer l’intérêt du lecteur : un pouvoir qui évolue autour des Mots et de leurs émotions ? Même si cette magie manque d’un peu de complexité – elle suffirait à rendre Arya indestructible – c’est un pouvoir séduisant, et qui rythme l’intrigue au gré de l’évolution d’Arya.

– Si tu veux mon avis, c’est l’univers entier qui devrait s’intéresser à une fille telle que toi.
– À une jeune pâtissière maladroite ?
– À un esprit libre et vivant.

Malgré tout, ce premier tome présente quelques défauts. Bien qu’il ait une phase d’exposition bien délimitée, l’ensemble du roman s’apparente à une gigantesque introduction. Il comporte énormément d’informations, et les actions m’ont parfois parues juxtaposées les unes aux autres ; il n’y a que la fin du roman qui donne une autre dimension à ce premier tome. Ce dernier contient également quelques facilités scénaristiques – l’épisode de la banque braquée étant un parfait exemple ; Killian sait exactement tout ce qui est nécessaire pour la réussite du cambriolage. 

Concernant ces facilités, il y a deux options de les lire ; se focaliser dessus ou accepter que cela fait partie de la magie de la narration. Personnellement, c’est ce que j’ai décidé de faire ; passer outre, me laisser porter par l’intrigue sans attendre une palanquée d’explications concernant chaque action. Elles ne sont à mon sens pas suffisamment équivoques pour être dérangeantes. (et puis, quand nous y réfléchissons bien, Killian est une voleur, c’est de son métier de connaître les équipements d’une banque et de glaner des informations confidentielles). De même pour la confiance qu’Arya place en Cassandre dès leur rencontre ; les ressentis de confiance immédiate existent, on peut imaginer que les âmes des deux femmes se reconnaissent à cause du lien ténu qui existe entre elles.

UNIVERS, PARTE INTRODUCTIVE ET WORLD-BUILDING

De manière plus générale, l’univers, le world-bulding du roman est vraiment très bien travaillé. C’est construit et dense, très riche en détails. L’ensemble de la partie introductive qui se déroule à Hélianthe, la capitale du royaume d’Hélios, permet de poser les enjeux du roman, les différents protagonistes – Arya, Aïdan, etc. – et de construire la base de l’univers dans laquelle se déroule l’intrigue.

A ton avis, quel bruit ça fait de tout laisser tomber ?

Bien qu’un poil trop longue à mon goût, cette partie introductive est essentielle pour comprendre l’intérêt du roman et surtout pour constater l’évolution d’Arya tout au long de ce premier tome. La partie introductive permet d’assister à une véritable rupture narrative qui marque la vraie entrée en matière du roman, exactement comme dans Le Prince Cruel.

Au gré du voyage d’Arya et de ses compagnons de route, nous en découvrons davantage sur la magie qui habite Hélios et les Sept Frontières, ainsi que sur les peuples qui habitent ce monde.

En revanche, si la partie introductive a le mérite de nous offrir de belles descriptions et un univs détail, elle possède le défaut de ses qualités : c’est très long, presque trop. Accrochez-vous pour rentrer dans l’histoire, les cent cinquante premières ne comporte presque aucune action. Cela en vaut la peine, mais, sans vous mentir, j’ai bien cru que je n’arriverais jamais à dépasser ce début de roman.

ÉCRITURE : DESCRIPTIONS ET DÉTAILS, DIALOGUES

Vous le savez peut-être mais je suis une vraie amoureuse des longues et belles descriptions ; et si vous êtes comme, vous allez être servis ! La plupart des choses que je reproche dans un roman, c’est le manque de détails. J’éprouve un vrai besoin de me représenter au mieux les lieux, les personnages, leurs vêtements, de ressentir leurs émotions et les liens qui se tissent entre eux.

La Forêt d’Opale. On l’appelle ainsi, car, chaque nuit, la lune dépose un reflet blanchâtre sur les sommets. Un léger vent fait bruire la cime des arbres qui émet un chuchotement mystérieux. L’aube commence à poindre derrière les chênes, teintant le ciel orangé de mauve. Un vrai tableau. Chaque soir, je l’admire comme si je découvrais ce paysage pour la première fois. La nature possède sa propre magie.

Dans ce roman, tout est détaillé, et chose appréciable, les auteurs prennent le temps d’introduire leur univers, leurs personnages. Nous avons vraiment le temps de nous approprier le texte et les protagonistes du roman, de vraiment nous immerger dans cette histoire. Je sais les descriptions souvent décriées mais à mon sens elles permettent d’instaurer une vraie ambiance entre les mots, et de décupler le plaisir de la découverte.

Ce besoin de détails vaut aussi pour les relations entre les personnages. J’ai vu pas mal de lecteurs se plaindre de dialogues inutiles à l’intrigue, mais je ne suis pas du même avis. Je ne pense pas que chaque scène entre les personnages doit absolument se rapporter au but du roman, j’aime aussi les passages un peu plus légers qui offrent la possibilité de sentir les relations entre les personnages évoluer, c’est aussi ce qui porte une histoire. Évidemment tout est une question de dosage, s’il n’y a que ça, effectivement, l’intérêt est difficile à percer.

Tu n’es pas seule dans ce combat. Il va falloir que tu te mettes ça dans la tête une bonne fois pour toutes. Et, si tu le souhaites, considère moi comme ton refuge.

Ce n’est pas le cas ici ; c’est relativement bien dosé pour nous garder en éveil, en dépit de pas mal de longueurs qui tendent parfois à ralentir le rythme de l’intrigue. J’ai beaucoup aimé comment la relation entre Arya et ses compagnons – bon d’accord, surtout Killian – évolue, en dehors de leur proximité forcée par le destin et la magie. Ca rajoutait vraiment un côté unique et addictif au roman, le tout sublimé par des mots et des pensées poétiques et lyriques !

(on en parle des chapitres 68 & 71 ? ON EN PARLE ??? J’arrivais plus à lâcher le roman, c’était incroyable !)

Ma tête se renverse vers le plafond tapissé de milliers de fragments de pierres précieuses, irrisées, brillantes. Elles se réverbèrent dans le mouvement discret des vagues en formant un dégradé de turquoise. C’est comme si un humain avait voulu soudoyer un dieu pour qu’il lui accorde une partie du ciel étoilé, et que, devant son refus, il l’avait arrachée de force et apportée au cœur de l’océan pour la conserver à l’abri des regards indignes de sa perfection.

Enfin, j’aimerais vous parler des dialogues, tout simplement parce qu’il m’est impossible de faire l’impasse dessus. Une des raisons pour lesquelles je n’aurai jamais pensé aimer autant ce roman, c’est la mauvaise construction des dialogues de toute la phase d’exposition. Ils m’ont paru très souvent forcés, et manquer cruellement de naturel. Les informations qu’ils véhiculaient manquent de subtilité et de travail, c’est assez grossier dans l’ensemble. Pourquoi expliquer le fonctionnement d’un système social à quelqu’un qui y vit depuis toujours ?

Heureusement, tout cela s’améliore graduellement à mesure que l’intrigue progresse, que les personnages se développent et que nous immergeons dans la découverte d’Arya et du monde qui l’entoure.

LES PERSONNAGES

Mais le plus gros point fort de ce roman, juste devant les descriptions du roman, ce sont ses personnages, notamment Arya et ses compagnons.

Nos propres ombres nous font faux bond dans l’obscurité.

Comme je le signifiais un peu plus haut, toute la partie introductive, en dépit de sa longueur, est essentielle pour permettre l’avancée du roman, et poser les personnages ; d’abord Arya, puis Aïdan.

AÏDAN RAVENWOOD

Tout le monde n’a pas la chance d’avoir des parents tels que vous. Un foyer rempli d’amour. Comment peut-on grandir sans ça ? Sans ce sentiment de sécurité, avec un père ou une mère qui nous donnent confiance en nous, qui croient en nous ? Comment arrive-t-on à se construire dans la violence ou l’indifférence ?

Si ce dernier disparaît après la partie introductive du roman, il reste malgré tout bien présent dans les pensées d’Arya, son amie d’enfance. Mais le peu que nous le voyons est amplement suffisant pour ressentir une certaine gêne et antipathie face à ce prince de faible constitution, colérique et détesté par son père, qui sait se montrer froid et acide envers une Arya qui lui pardonne volontiers le moindre écart de comportement.

ARYA ROSENWALD

Même l’étoile la plus isolée appartient à une constellation

De la même manière, la phase d’exposition nous permet d’apprécier le développement et d’évolution d’Arya à sa juste valeur à mesure qu’elle découvre le pays, ses pouvoirs, et fréquente cette tête brûlée de Killian.

Si au début, sans être insipide, je la jugeais godiche pour sa manie de pardonner la moindre crise de nerfs d’Aïdan – oui, je ne l’ai vraiment pas du tout aimé -, trop paradoxale et incohérente, trop naïve, elle a fini par me séduire.

Au fil des pages, Arya grandit ; tout en conservant la générosité qui la caractérise, elle se détend, se défend, impose sa volonté, tient tête à Killian et devient une véritable guerrière.

Même si elle conserve des attitudes parfois insupportables – sa curiosité maladive, ses provocations à deux balles et un côté puéril surtout face à Killian – elle évolue pour la grande majorité en bien, et ses défauts la rendent d’autant plus humaine. Je me suis attachée à elle – et c’est rare pour les personnages féminins – malgré tous ses défauts. Quel est l’intérêt d’une héroïne parfaite en tout point, qui ne nous exaspère jamais, qui ne faute jamais ? Ces côtés excessifs ou enfantins sont toujours acceptés venant des héros masculins, jamais des filles.

Je ne sais pas depuis combien d’heures je suis en train de lire. Deux, peut-être cinq. Pour moi, le temps est un concept barbare. Il se définit par le nombre de livres dévorés et les aiguilles correspondent aux pages qui se tournent dans un bruissement familier et apaisant. 

Certes beaucoup plus passive que Killian, elle conserve sans conteste le rôle principal, sans tomber dans les clichés.

KILLIAN NIGHTBRINGER

La nuit chacun combat ses propres démons.

Bon, j’y arrive. Killian.

Killian Nightbringer.

Sans lui, le roman ne vaudrait pas un clou.

C’est le protagoniste masculin par excellence. Intelligent, sarcastique, sombre, fier, vantard, cupide, brusque, il a tout de l’anti-héros. Ce voleur légendaire constitue une énigme à part entière et nous ne découvrons finalement pas beaucoup de choses le concernant. Il reste mystérieux, ne révèle ni son passé, ni la moitié de son visage, toujours dissimulé par un masque. Il est d’une arrogance sans nom, excessif, et pourtant, il est le guide d’Arya à travers sa quête, sans qu’on en comprenne ni qu’on ne sache pour quelle raison.

Dès les premières secondes, j’ai su que j’allais adorer ce personnage qui déteste montrer la moindre faiblesse, qui brusque Arya pour la sortir de son confort, la protéger et la rendre plus forte. Tantôt froid avec elle, tantôt ardent et désinvolte, il est complexe, déstabilisant : difficile de ne pas ressentir l’ampleur des secrets qu’il cache.

La relation qu’il entretient avec Arya est tout simplement passionnante, en dents de scie, jamais bien définie, toujours incertaine, mais fusionnelle. Un lien indéniable et fort les mène l’un à l’autre, qu’ils se repoussent, se défient ou se confient. Alors qu’elle le connaît à peine, Arya est prête à remettre sa vie entre les mains de Killian avec une confiance aveugle malgré l’exaspération qu’il lui inspire, et lui est prêt à n’importe quoi pour la protéger. Mais pourquoi ? Pour quelle raison ?

J’éprouve rarement de l’ennui dans ma solitude. A vrai dire, j’en ressens davantage au milieu d’une foule . Je me sens seul avec les autres.

J’aime beaucoup la manière qu’il a de pousser Arya dans ses retranchements – même un peu trop, et de savoir se montrer étrangement tendre et rassurant avec elle, de la protéger sans jamais la déconsidérer ou de la penser injustement faible ou idiote. Killian est un excellent personnage, qui porte le roman et comme je les aime.

SAREN DELATOUR & ALRIC

Il est un mal bien plus grave que la vieillesse ou la décrépitude, ce sont les regrets.

Terminons enfin sur les deux autres compagnons de voyage d’Arya et de Killian ; Saren et Alric.

Si Saren m’a laissé relativement indifférente, et parfois exaspéré à cause d’un côté un peu trop paternaliste et étouffant, j’ai su à quelques reprises apprécié sa présence aux côtés d’Arya et l’opposition dont il fait montre face à Killian. Je me suis un peu plus attachée à lui vers la fin, lorsqu’il se détend enfin tout en gardant sa posture de seul adulte responsable.

Quant à Alric, j’ai été touchée par la relation de confiance et de confidence qui s’établit instinctivement entre lui et Arya. J’ai aimé la dualité de ce personnage froid, créature de la nuit sanguinaire qui demande finalement qu’un peu d’humanité et de chaleur. Il est toujours de bon conseil pour Arya et Killian, d’une grande sagesse et une épaule sur laquelle compter et pleurer !

Si je dois agir en tant que conscience, laisse-moi te dire que le pire n’est pas d’échouer mais de n’avoir jamais pris la peine d’essayer. Les erreurs sont une preuve que tu n’as jamais abandonné.

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Le reste t’attend et t’ouvre les bras. Mais pour ça il va falloir prendre ton élan, et des risques. Te détacher de ce qui te retient. Trouver ta voie, et pas seulement celle que l’on veut t’assigner. 

La Passeuse de Mots a été pour moi une lecture surprenante ; en l’entamant, je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait, et je partais avec un bon nom d’a-priori négatifs ; beaucoup d’abandons de lectures de parts et d’autres et de mauvais retours, une phase introductive certes plaisante à découvrir mais trop longue et mal rythmée – vraiment, accrochez-vous pour rentrez dans l’histoire, avec une Arya incohérente au possible et un Aïdan tout simplement irascible.

Bref, c’était clairement mal engagé pour le coup de cœur.

Et pourtant ! Je ne l’ai pas senti arriver, ni même à la fin de ma lecture, mais plutôt les jours suivants en constatant que malgré tous les défauts perçus et dont il est accablé, il restait encore dans ma tête. Je vous ai parlé des longueurs et des facilités scénaristiques, de dialogues parfois mal construits pour faire passer les informations, de scènes qui paraissaient juxtaposées maladroitement les unes aux autres, mais l’originalité de l’intrigue et de la magie d’Arya, la force descriptive des émotions de tous, et les deux héros que sont Arya et Killian – surtout lui – font clairement pencher la balance du bon côté. La relation entre la Passeuse de Mots et son guide porte vraiment l’intrigue et l’écriture, et souligne toutes les forces du roman.

Je n’ai pas pu m’empêcher de commencer le tome 2 dans la foulée, et j’ai déjà terriblement hâte de vous en parler ! Vous n’imaginez pas à quel point. Je n’arrive pas à le lâcher.

J’espère que cette critique vous aura plu et vous aura donné envie de découvrir cette belle histoire !

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